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Solstices
03:25
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Elle s’est arrêtée dans son élan,
Emprisonnée dans une étreinte glaciale.
Lui s’exhibe avec son cache misère blanc
Fait pleurer le ciel de milliers de fractales
Alors nous plongerons dans l’antre du vide,
Pour ne plus la voir, elle, et son teint livide,
Aussi froid qu’un monochrome argentique.
Pâle tel les miroirs de l'antarctique.
Dans une omerta qui l’a rend sourde,
Elle se rappelle du chant de la foudre.
Il cachera ses formes et son épiderme.
Nous l’oublierons et elle deviendra si terne.
Comme une triste funambule piégée dans l’atmosphère,
Ses jours deviendront secondes et ses nuits d’éternels ères.
Elle court vers l’horizon
Rattraper le temps et les saisons
Sous la lumière vectrice
S’envole les solstices
Et quand il se croira à son apogée,
Pensant qu’il peut encore la manipuler
La lueur la dénudera de ce manteau,
Et elle s’élancera de nouveau au galop
L’hiver sera emporté sous un ciel azuré
C’est comme ça que la rivière s’est réveillée
Laissant son inertie pour vagabonder,
Donnant à sa chaire toute son impétuosité
Elle court vers l’horizon
Pas besoin de son pardon
Elle court vers son destin
La force dans le creux de ses mains
Aussi libre que sauvage
Ses lignes font plier les nuages.
Reine puissante et gracieuse
Dévore les barrières les plus monstrueuses
Torrent de vie, le ciel s’incline.
Souveraine qui ne courbe jamais l’échine.
Traverse nos monts d’un mouvement
Et valse avec nos océans
Elle court vers l’horizon
Rattraper le temps et les saisons
Sous la lumière vectrice
S’envole les solstices
Elle court vers l’horizon
Rattraper le temps et les saisons
Sous la lumière vectrice
S’envole les solstices
Elle court vers l’horizon
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2. |
Mille feux
03:27
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Tassé avec mon égo dans la voiture,
Je laisse les problèmes, retour vers le futur.
La faucheuse s’éloigne dans le rétro.
Ce soir on est immortel, i’ll never let you go.
Et quand je progresse à travers ce lignage,
Toutes les rumeurs deviennent d'imperceptibles soupirs.
Les yeux dans l’ciel, la tête dans les nuages
Maintenant gardons nos rêves pour de bâtir un empire.
J’étais trop anxieux, j’essayais de tenir.
Même avec toutes ses angoisses à n’en plus finir,
J’ai avalé l’courage à m’en faire péter l’bide,
J’ai hurlé en silence pour d’venir intrépide
Face au crépuscule, j’pars à l’aventure.
Retrouver tes mots dans le clair-obscure.
Et on s’lève et on s’lance, dans la décadence
Dans l'incandescence de notre insolence
Alors on brûle de mille feux,
Jusqu'au matin, jusqu’au matin
Et ouais ça brille dans nos yeux
On s’en fout du lendemain, on s’en fout du lendemain.
Dans l’sens contraire de la marche on est différent
But we don”t give a shit d’être à contre-courant
Ils courent après le succès pour négliger leur exil
Ils resteront piégés dans leur fuckin’ asil
Pourquoi filer droit si c’est pour tourner en rond ?
Pourquoi respirer quand tu t’crames au goudron ?
Ils nous feront la moral de ne pas vouloir être normal
Il faudrait respecter leurs codes pour rester bien banal
Je retourne à ta voix, sous la chaleur lunaire
Ils peuvent bien médire, on s’en tape des commentaires
Dans la cadence rythmée de nos pouls
On s’en contrefout qu’ils nous prennent pour des fous
Toucher le fond pour ré-apprécier l’altitude
Et les coups durs, on leurs fera de l'attitude
Je te le jure que sur n’importe quel chemin
On restera les commandants de nos destins
Alors on brûle de mille feux,
Jusqu'au matin, jusqu’au matin
Et ouais ça brille dans nos yeux
On s’en fout du lendemain, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux,
Jusqu'au matin, jusqu’au matin
Et ouais ça brille dans nos yeux
On s’en fout du lendemain, on s’en fou du lendemain
Alors on brûle de mille feux,
Jusqu'au matin, jusqu’au matin
Et ouais ça brille dans nos yeux
On s’en fout du lendemain, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
Alors on brûle de mille feux, jusqu’au matin, on s’en fout du lendemain
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3. |
Ailleurs
03:40
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Plus d’demi-tour, sur mon parcours
J’arrête d’me planquer dans l’ombre d’un contre-jour
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
Il y aura des détours, je n’joue pas sur le velours
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
J’ai appris à lâcher prise
Passer par dessus les névroses et les crises
Et pour mes idées noires,
Noircir des pages c’est ça mon défouloir.
J’essaye de trouver ma place dans s’monde de cinglé
De rester vrai, de croire ces valeurs qui m’ont façonnées
Mais j’suis loin d’être parfait j’oublie pas les soirées trop alcoolisées
Où entre potes, à coup d’canon et d’sky on se laissait bercer
Souvent pour engloutir notre mélancolie
Nos rires faisaient croire que tout allait bien,
On s’disait tout mais on ne savait rien,
De nos épreuves les plus secrètes, de nos propres tyrannies
Continue de tirer le rideau
Ouais, continue de jouer ce numéro
Perso j’en ai fini des gueule de bois, des matinés à dessaouler
J’ai laissé le fond de la bouteille en retour d’un océan tout entier
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
J’arrête d’me planquer dans l’ombre d’un contre-jour
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
Il y aura des détours, je n’joue pas sur le velours
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Et on s’entend que c’est tentant, de vivre au delà de 100 ans
Alors tu tends, à ne pas vouloir laisser filer le temps
Et ça te hante, comme une sentence qui intente précipitamment
Alors tu tentes de teinter ses tumultes entêtants
Vis ton présent avant de penser à l’avenir
Tu suis des schémas dépassés
Tu veux être daron avant 30 piges mais t’as pas fini de mûrir
La nuit dernière t’étais encore trop déchiré
A dégueuler toute l’illusion que t’avais pris en shooter
A l’aurore, tu retournes pourrir au travail pour quelque dollars
Dans l’espoir de te payer la villa, de peser des milliards
En attendant tu te fais chier, tu prends ta dose, ta fausse douceur
J’fais plus d’plans sur la comète
J’suis pas parti pour changer d’endroit
J’veux qu’ma vie soit sans cesse une découverte
Et savoir qui j’suis au fond d’moi
Faut suturer ta colère, pour retrouver bonheur
Oublier cette galère, et ce frisson de rancoeur
J’veux plus d’cette hypocrisie
Assis sur le trottoir, j’ai fixé au loin et j’ai déguerpi
J’me suis jeté, de la jetée, j’ai dérivé loin de cette plage
Ils sont restés, le cul planté, à juger depuis le rivage
Il est fêlé ce naufragé, il va couler, mais quel carnage
L’eau m’a porté, hors de porté de ses porteurs de mauvais présage
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
J’arrête d’me planquer dans l’ombre d’un contre-jour
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
Il y aura des détours, je n’joue pas sur le velours
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
J’arrête d’me planquer dans l’ombre d’un contre-jour
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Plus d’demi-tour, sur mon parcours
Il y aura des détours, je n’joue pas sur le velours
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
Lâcher mes peurs pour l’inconnu d’un ailleurs
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4. |
Tempête
03:42
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J’aimerais déclencher la tempête
Sur ces hommes pervers et funestes
Qui pensent avec leurs queues plutôt qu’avec leurs têtes
Ils leurs faut un #metoo pour qu’ils regrettent leurs gestes
J’aimerais lancer des déferlantes
Arrachant les sutures qui scellent leurs paupières
Que ces êtres et leurs croyances méprisantes
Puissent ôter leurs œillères.
Je veux qu’une pluie battante lave cette société
Qui ne cesse et ne cesse de s’encrasser
Toujours dans la méfiance de son prochain
Il préfère frapper que tendre la main
Ils prennent les nations pour des entreprises
Je les méprise depuis la prise de leur emprise
Leur savoir est titubant comme leurs expertises
Mais c’est normal car leurs experts tisent
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
Ils posent dans leurs costumes bien taillés
Font les beaux avec le sourire doré
Ils paradent dans leurs parures de parjures
Piétinant la misère de leurs injures
Maintenant les tours de passe-passe calent
Toujours entourés de leurs quatre laquais
Ils n’ont pas assez pensé comme Pascal
J’te le dis leurs minds sont trop abstraits
Il ne restera que la dépouille de ce fiasco
Et les charognards en transe sur leurs idéaux
Le monde par en couille ou en ovaire
J’veux pas l’voir s’foutre en l’air so j’me mets au vert
Ils ont perverti la conscience
Dans la constance de la compliance
Nos inconsciences démunis de confiance
Sont poignardés sans innocence dans tous les sens
Aujourd’hui me dégoute mais demain me fait peur
La rancune devenant notre propre lacune
Ils ont buté la terre et ils tueront la lune
Juste pour être les seuls à dire «game over»
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
J’étouffe sous respiration artificielle
Depuis que le printemps fait fuir les hirondelles
J’veux pas d’leur authenticité surfaite
Il est temps de déchaîner la tempête
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
Go
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
Il est temps de déchaîner la tempête, la tempête, la tempête
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Squerl Noir Québec City, Québec
Créateur musical hétéroclite, Squerl Noir tisse les mots à l'hybridité de ses sonorités. Guitares planantes, synthés brillants, mélodies entêtantes avivent ses textes entre la délicatesse de la chanson française et la percussion du rap.
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