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1. |
Les regards
02:29
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Du plus profond de nos entrailles
L’humanité de nos failles
À l'abri des regards
Du plus profond de nos entrailles
L’humanité de nos failles
À l'abri des regards
Sous les traînées de nos entailles
Revêtus de nos murailles
À l’abri des regards
Sous les traînées de nos entailles
Revêtus de nos murailles
À l’abri des regards
Du plus profond de nos entrailles
L’humanité de nos failles
À l'abri des regards
Du plus profond de nos entrailles
L’humanité de nos failles
À l'abri des regards
À l'abri des regards
À l'abri des regards
À l'abri des regards
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2. |
Irrationnels
03:35
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J'm'en tape si l'réveil a sonné
J'm'en cogne si les toasts ont cramé
C'est chill qu't'aies l'haleine matinale
Et tes cheveux tout en pagaille
Attendre les rêves, laisser le temps
Hurlons l'ardeur juste un moment
Je veux garder tes courbes à mes lèvres
Forcer le quotidien à la trêve
Égorger la trotteuse dans sa course
Figer le fleuve jusqu'à sa source
Sous les formes lumineuses du matin
Qui passent à travers tes rideaux de satin
Satan peut bien sortir de son trou
Tenter le tout pour le tout
Pour nous tordre le cou
J'veux rester là, sous l'aura blanche
Agrippé à ta bouche et tes hanches
Agrippé à ta bouche et tes hanches
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
J'm'en fiche si l'téléphone a vibré
J'm'en fous si ton boss a appelé
Profitons de l'odeur du café
Pour tout envoyer valser
Communiquer avec des signes
Rester emmêlé à tes lignes
Se parler sans se dire un mot
Fermer la gueule de la radio
J'ai pas envie d'être vénère
D'écouter tous ces fuckés
J'ai pas envie d'être en colère
Et d'entendre le monde me faire chier
Ils peuvent faire shaker des tombes
Et même faire péter des bombes
À faire trembler la terre
Et même pleurer les mers
J'veux rester là, corps contre chair
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
Loin de tout remord
Loin de tout remord
Loin de tout remord
Loin de tout remord
Loin de tout remord
Loin de toute mort
Loin de toute mort
Si près du trémor
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
Soyons fous, irrationnels
La vie est belle
La vie est belle
Ensemble on s'embrase comme
Des étincelles
Des étincelles
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3. |
Sous la fourrure
03:28
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Amonceler des mots, parsemer des idées
Sous des cieux opales d’émotions morcelées
Aux travers des rues où des corps s’amassent
L’impression d’un désert où le vide s’entasse
Transformer l’émoi et le réduire au silence
Ausculter au plus creux pour créer la tendance
Se contenter d’exister sous la lentille de verre
Jusqu’à devenir le camaïeu des plaines en hiver
Écraser sa réflexion sous le poids d’une beauté
La laisser en offrande à un amas affamé
L’accoutrer de breloques, d’un visage porcelaine
Qu’elle soit à genoux comme une bête sereine
Que restera-t-il après l’usure?
N’y a-t-il seulement que des éclats
Ou quelques fêlures
Sous la fourrure?
Que restera-t-il après l’usure?
N’y a-t-il seulement que des éclats
Ou quelques fêlures
Sous la fourrure?
Extraire une partie de soi entre force et finesse
Arracher le chagrin et cueillir l’ivresse
Escalader à mains nues d’immenses parois de glace
Hurler sous l’eau sans même atteindre la surface
Pour parler aux statuts qui n’écoutent plus
Ne garder que l’essence d’une expérience vécue
Asphyxiant nos complaintes par le chant des sirènes.
Mettre le pied au plancher et lâcher les rênes
Magnifiant notre errance pour séduire la nuée
Avoir le mal d’une l’émotion qu’il faudrait extirper
La déterrer à l’Opinel, l'envelopper d’un suaire
La soumettre à des chiffres pour en être fier
Que restera-t-il après l’usure?
N’y a-t-il seulement que des éclats
Ou quelques fêlures
Sous la fourrure?
Que restera-t-il après l’usure?
N’y a-t-il seulement que des éclats
Ou quelques fêlures
Sous la fourrure?
Que restera-t-il après l’usure?
N’y a-t-il seulement que des éclats
Ou quelques fêlures
Sous la fourrure?
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4. |
L'incendie
03:23
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Sur les trottoirs usés
Il te respire encore
Le souffle enfumé
Par le souvenir de ton corps
Dans la violence des rues
Pleines d’âmes solitaires
Au travers des fantômes nocturnes
Qui fuient l’orée solaire
Quand règne la froideur
Il revoit ce bleu
L’image de tes yeux
Qui font blêmir la noirceur
Pour un peu de réconfort
Il se perd dans ses pensées
Échapper à ce décor
Pour te retrouver
Un écho de toi sur la joue
Même quand le froid mord son cou
Un écho de toi sur la joue
Même quand le froid mord son cou
Même quand le froid mord son cou
Vouloir fuir ce monde
Enseveli de cris
Où les larmes creusent des tombes
Où le silence est bruit
Plus le cœur à la fête
Il reste dans le moment présent
Car vivre dans sa tête
Ne vous garde pas vivant
Et il y a ce chagrin
S’il ose penser à toi
L’aimes-tu toujours ou bien
Doit-il rester là?
Dans un monde parallèle
Il se noie dans le vacarme
Comme pour rappel
Qu’il évite le drame
Un écho de toi sur la joue
Même quand le froid mord son cou
Un écho de toi sur la joue
Même quand le froid mord son cou
Il est emporté dans l'oubli
C'est l'incendie
Il est emporté dans l'oubli
C'est l'incendie
C'est l'incendie
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5. |
Danser sur Mars
03:22
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Ça prendra combien de nuits
Pour nous sortir de la torpeur?
À s'empiffrer comme Kaonashi
Dans le creux saisons sans saveurs
Combien de nuits obèses
À s'abandonner dans l'aisance du vice?
À troquer notre sort pour quelque services?
On a lâché l'enclume du haut des falaises
Et on s'attache au crédit de sa chute
Comme les quelques minutes
Juste avant la dispute
Si la vie est une pute
L'être humain en est le proxénète et la brute
Alors combien de nuits d'obèses
Pour voir que nos jours sont de plus en plus étiques?
Tic-tac clique, défaillance synchronique
Préparons nous à la fournaise
À voir les arbres devenir des flammes
Qu'les kodamas n'aient plus que des braises
Qu'on ne sache plus sur qui porter le blâme
Alors combien de nuits obèses?
Combien de nuits obèses
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
Ça prendra combien de nuits
Pour nous sortir de nos utopies?
Je vois Presena porte sa neige rose
C'est le linceul qui le cache de sa nécrose
Combien de nuits obèses
Pour nous extraire de ce malaise?
On s'empoisonne à grand coup de p'tits feux
Du plus profond des océans, jusque dans nos yeux
Dans les échos des larmes du ciel
La poésie de ses pluies aquarelles
On s'abrite sous des excuses
Confine nos peurs sous le plexus
Ça prendra combien de nuits d'ignorances
Pour comprendre que notre crasse et notre insolence
Changent nos rivières en dieux putrides?
Des fois, on est beaucoup trop stupide
Attendre que nos hivers fleurissent
Mais les ours polaires bouffent pas des lys
Alors que nos chances s'ankylosent
Il suffirait d'un souffle pour trouver l'osmose
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
On aime tellement planer
Qu'on voit pas l'Texas geler
Mais on rêve de danser sur Mars
Mais on rêve de danser sur Mars
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6. |
Push
03:35
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Toutes ces questions trop sérieuses,
Les choses se passent, les excuses sont précieuses.
Je n'arrive pas à me projeter,
Imaginer un avenir calibré.
Et me voilà grave flippé,
Me faire à l’idée de parler de bébé.
Comment faire pour le tenir?
Je pars de loin, laissez-moi vous éclaircir.
J’sens la troisième décennie,
Et la pression qui l’escorte et la suit.
Des gens soucieux de s’accoupler,
Mais qui se soucie des nécessités?
Laisse-moi push toute la nuit
Une fraction perpétuelle, un run de survie
Laisse-moi push toute la nuit
Profiter de la ride, éclipser les ennuis
Toutes ces discussions périlleuses,
Comme si j’exprimais des idées séditieuses.
Délicieuse est l’ironie,
L’horloge tourne, la pression s’intensifie.
Leurs yeux se remplissent de dédain,
Si j'argumente, j’incarne le déclin.
J’suis désaxé mais juste en switch.
Futurs parents séparés, moi j’trouve ça kitsch.
Pour élever un être humain,
Faut être mature, malgré l’âme de gamin.
J’me sens pas prêt et c’est comme ça,
Faudrait déjà que j’m’occupe bien d’moi.
Laisse-moi push toute la nuit
Une fraction perpétuelle, un run de survie
Laisse-moi push toute la nuit
Profiter de la ride, éclipser les ennuis
Laisse-moi push toute la nuit
Une fraction perpétuelle, un run de survie
Laisse-moi push toute la nuit
Profiter de la ride, éclipser les ennuis
Laisse-moi push toute la nuit
Une fraction perpétuelle, un run de survie
Laisse-moi push toute la nuit
Profiter de la ride, éclipser les ennuis
Laisse-moi push
Laisse-moi push
Laisse-moi push
Push
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7. |
Séville
03:57
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Parfois les étendues semblent obsidiennes
Nos galaxies d'espoirs paraissent lointaines
Les clichés s'accrochent et persistent
J'essaye de ne pas rester défaitiste
Les mauvaises langues parlent de mon accent
S'il n'est pas d'ici, j'suis pas à ma place
Malgré les sacrifices, les investissements
Malgré les enseignements et le temps qui passe
Y'a toujours cette prison de stéréotypes
Bien scellée par les blagues les plus cheap
L'identité n'est pas un monolithe
Elle est riche de ses formes hétéroclites
Territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
Un territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
Il y a ceux qui subissent les regards morcelés
Qui tranchent les êtres tels des morceaux de verre
J'observe ces scènes du haut d'mon belvédère
Pour prendre mon envol et perdre les préjugés
Laisser la route alléger la frustration
Le chemin importe plus que la destination
On ne sait pas toujours d'où l'on vient mais on sait où l'on va
Faire craquer le son à fond dans la gova
J'suis devenu un inconnu pour ceux que j'ai quittés
J'veux pas rester l'étranger, j'veux les intégrer
On peut me jeter la pierre, je l'apporterai à mon édifice
Ils ne doivent pas être ceux qui nous définissent
Territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
Un territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
Secouer le monde à deux mains
Le rendrait-il plus humain?
Je prendrais le monde à deux mains
Si je pouvais le rendre plus humain
Secouer le monde à deux mains
Le rendrait-il plus humain?
Je prendrais le monde à deux mains
Si je pouvais le rendre plus humain
Secouer le monde à deux mains
Le rendrait-il plus humain?
Je prendrais le monde à deux mains
Si je pouvais le rendre plus humain
Territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
Un territoire mutilé de frontières
Le ciel ruisselle à travers l'ormille
J'parle la langue de Molière
Avec le sang couleur Séville
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8. |
Nuit noire
03:59
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Flirter avec la nuit noire
Les idées bien éteintes
Pour fuir les cauchemars
Ou les rêves en demi-teintes
Je chute comme le Niagara
Essayer de semer l’oublie
S’abriter sous la pluie
Et sentir une présence glisser entre les doigts
S’enivrer pour quitter la sphère
Ne pas oublier de vivre
Même quand le goût est amer
Ou que mon souffle est de givre
Ou que mon souffle est de givre
J’esquive le temps et ses effets néfastes
Qui tente de voler les réminiscence
Pour s’envoler dans l’indolence
D’une ombre si vaste
Morphée s’est enfuit dans la brume
Et moi je me suis égaré.
J’ai tenté de le retrouver
Le vent l’a emporté comme une plume
Alors je pense à mes parents
Mon frère, mes sœurs, sont-ils fiers?
Suis-je devenu une chimère
Ou un songe décadent?
Mon cerveau m’agresse de questions
Se rappeler deviendra-t-il indolore?
Les journées resteront-elles unicolores?
Je pourrais transgresser la raison
Mes pas frappent le pavé
Je marche seul et observe des astres
J’ai même tenté de leur parler
Mais c’était un désastre
J’ai observé mes murmures s’éloigner
Comme une bouteille à la mer qui n’arrivera jamais
Adresser des promesses immortelles
Affronter le matin plein d’espoir
Mais quand revient le soir
J’suis seul dans mon lit
Je gèle, je gèle
Je m’imagine sous la chaleur du soleil
Je vis l’insomnie en plein sommeil
Ma confiance s’est éclipsée
Je pose mes inquiétudes sur le papier
Son ossature, je la sature, je la rature
Je vois l'union glisser dans la rupture
Je vois l'union glisser dans la rupture
Je vois l'union glisser dans la rupture
Flirter avec la nuit noire
Les idées bien éteintes
Pour fuir les cauchemars
Ou les rêves en demi-teintes
Je chute comme le Niagara
Et dans son ossature
Je vois l’union glisser dans la rupture
Je vois l’union glisser dans la rupture
Je vois l’union glisser dans la rupture
Je vois l’union glisser dans la rupture
Je vois l’union glisser dans la rupture
Je vois l’union glisser dans la rupture
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Squerl Noir Québec City, Québec
Créateur musical hétéroclite, Squerl Noir tisse les mots à l'hybridité de ses sonorités. Guitares planantes, synthés brillants, mélodies entêtantes avivent ses textes entre la délicatesse de la chanson française et la percussion du rap.
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