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Sous la fourrure

by Squerl Noir

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  • Sous la fourrure - Le livre
    Book/Magazine + Digital Album

    Le livre "Sous la fourrure" accompagne l'album du même nom. C'est à la fois une réflexion sur la création artistique mais aussi un recueil de texte qui retrace le processus de la création de l'album. À travers ce livre, vous pourrez découvrir les questionnements, les souvenirs, les réflexions et les textes qui découle de ce premier opus.

    L'album digital sera inclus avec l'achat du livre.

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1.
Les regards 02:29
Du plus profond de nos entrailles L’humanité de nos failles À l'abri des regards Du plus profond de nos entrailles L’humanité de nos failles À l'abri des regards Sous les traînées de nos entailles Revêtus de nos murailles À l’abri des regards Sous les traînées de nos entailles Revêtus de nos murailles À l’abri des regards Du plus profond de nos entrailles L’humanité de nos failles À l'abri des regards Du plus profond de nos entrailles L’humanité de nos failles À l'abri des regards À l'abri des regards À l'abri des regards À l'abri des regards
2.
Irrationnels 03:35
J'm'en tape si l'réveil a sonné J'm'en cogne si les toasts ont cramé C'est chill qu't'aies l'haleine matinale Et tes cheveux tout en pagaille Attendre les rêves, laisser le temps Hurlons l'ardeur juste un moment Je veux garder tes courbes à mes lèvres Forcer le quotidien à la trêve Égorger la trotteuse dans sa course Figer le fleuve jusqu'à sa source Sous les formes lumineuses du matin Qui passent à travers tes rideaux de satin Satan peut bien sortir de son trou Tenter le tout pour le tout Pour nous tordre le cou J'veux rester là, sous l'aura blanche Agrippé à ta bouche et tes hanches Agrippé à ta bouche et tes hanches Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles J'm'en fiche si l'téléphone a vibré J'm'en fous si ton boss a appelé Profitons de l'odeur du café Pour tout envoyer valser Communiquer avec des signes Rester emmêlé à tes lignes Se parler sans se dire un mot Fermer la gueule de la radio J'ai pas envie d'être vénère D'écouter tous ces fuckés J'ai pas envie d'être en colère Et d'entendre le monde me faire chier Ils peuvent faire shaker des tombes Et même faire péter des bombes À faire trembler la terre Et même pleurer les mers J'veux rester là, corps contre chair Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles Loin de tout remord Loin de tout remord Loin de tout remord Loin de tout remord Loin de tout remord Loin de toute mort Loin de toute mort Si près du trémor Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles Soyons fous, irrationnels La vie est belle La vie est belle Ensemble on s'embrase comme Des étincelles Des étincelles
3.
Amonceler des mots, parsemer des idées Sous des cieux opales d’émotions morcelées Aux travers des rues où des corps s’amassent L’impression d’un désert où le vide s’entasse Transformer l’émoi et le réduire au silence Ausculter au plus creux pour créer la tendance Se contenter d’exister sous la lentille de verre Jusqu’à devenir le camaïeu des plaines en hiver Écraser sa réflexion sous le poids d’une beauté La laisser en offrande à un amas affamé L’accoutrer de breloques, d’un visage porcelaine Qu’elle soit à genoux comme une bête sereine Que restera-t-il après l’usure? N’y a-t-il seulement que des éclats Ou quelques fêlures Sous la fourrure? Que restera-t-il après l’usure? N’y a-t-il seulement que des éclats Ou quelques fêlures Sous la fourrure? Extraire une partie de soi entre force et finesse Arracher le chagrin et cueillir l’ivresse Escalader à mains nues d’immenses parois de glace Hurler sous l’eau sans même atteindre la surface Pour parler aux statuts qui n’écoutent plus Ne garder que l’essence d’une expérience vécue Asphyxiant nos complaintes par le chant des sirènes. Mettre le pied au plancher et lâcher les rênes Magnifiant notre errance pour séduire la nuée Avoir le mal d’une l’émotion qu’il faudrait extirper La déterrer à l’Opinel, l'envelopper d’un suaire La soumettre à des chiffres pour en être fier Que restera-t-il après l’usure? N’y a-t-il seulement que des éclats Ou quelques fêlures Sous la fourrure? Que restera-t-il après l’usure? N’y a-t-il seulement que des éclats Ou quelques fêlures Sous la fourrure? Que restera-t-il après l’usure? N’y a-t-il seulement que des éclats Ou quelques fêlures Sous la fourrure?
4.
L'incendie 03:23
Sur les trottoirs usés Il te respire encore Le souffle enfumé Par le souvenir de ton corps Dans la violence des rues Pleines d’âmes solitaires Au travers des fantômes nocturnes Qui fuient l’orée solaire Quand règne la froideur Il revoit ce bleu L’image de tes yeux Qui font blêmir la noirceur Pour un peu de réconfort Il se perd dans ses pensées Échapper à ce décor Pour te retrouver Un écho de toi sur la joue Même quand le froid mord son cou Un écho de toi sur la joue Même quand le froid mord son cou Même quand le froid mord son cou Vouloir fuir ce monde Enseveli de cris Où les larmes creusent des tombes Où le silence est bruit Plus le cœur à la fête Il reste dans le moment présent Car vivre dans sa tête Ne vous garde pas vivant Et il y a ce chagrin S’il ose penser à toi L’aimes-tu toujours ou bien Doit-il rester là? Dans un monde parallèle Il se noie dans le vacarme Comme pour rappel Qu’il évite le drame Un écho de toi sur la joue Même quand le froid mord son cou Un écho de toi sur la joue Même quand le froid mord son cou Il est emporté dans l'oubli C'est l'incendie Il est emporté dans l'oubli C'est l'incendie C'est l'incendie
5.
Ça prendra combien de nuits Pour nous sortir de la torpeur? À s'empiffrer comme Kaonashi Dans le creux saisons sans saveurs Combien de nuits obèses À s'abandonner dans l'aisance du vice? À troquer notre sort pour quelque services? On a lâché l'enclume du haut des falaises Et on s'attache au crédit de sa chute Comme les quelques minutes Juste avant la dispute Si la vie est une pute L'être humain en est le proxénète et la brute Alors combien de nuits d'obèses Pour voir que nos jours sont de plus en plus étiques? Tic-tac clique, défaillance synchronique Préparons nous à la fournaise À voir les arbres devenir des flammes Qu'les kodamas n'aient plus que des braises Qu'on ne sache plus sur qui porter le blâme Alors combien de nuits obèses? Combien de nuits obèses On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars Ça prendra combien de nuits Pour nous sortir de nos utopies? Je vois Presena porte sa neige rose C'est le linceul qui le cache de sa nécrose Combien de nuits obèses Pour nous extraire de ce malaise? On s'empoisonne à grand coup de p'tits feux Du plus profond des océans, jusque dans nos yeux Dans les échos des larmes du ciel La poésie de ses pluies aquarelles On s'abrite sous des excuses Confine nos peurs sous le plexus Ça prendra combien de nuits d'ignorances Pour comprendre que notre crasse et notre insolence Changent nos rivières en dieux putrides? Des fois, on est beaucoup trop stupide Attendre que nos hivers fleurissent Mais les ours polaires bouffent pas des lys Alors que nos chances s'ankylosent Il suffirait d'un souffle pour trouver l'osmose On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars On aime tellement planer Qu'on voit pas l'Texas geler Mais on rêve de danser sur Mars Mais on rêve de danser sur Mars
6.
Push 03:35
Toutes ces questions trop sérieuses, Les choses se passent, les excuses sont précieuses. Je n'arrive pas à me projeter, Imaginer un avenir calibré. Et me voilà grave flippé, Me faire à l’idée de parler de bébé. Comment faire pour le tenir? Je pars de loin, laissez-moi vous éclaircir. J’sens la troisième décennie, Et la pression qui l’escorte et la suit. Des gens soucieux de s’accoupler, Mais qui se soucie des nécessités? Laisse-moi push toute la nuit Une fraction perpétuelle, un run de survie Laisse-moi push toute la nuit Profiter de la ride, éclipser les ennuis Toutes ces discussions périlleuses, Comme si j’exprimais des idées séditieuses. Délicieuse est l’ironie, L’horloge tourne, la pression s’intensifie. Leurs yeux se remplissent de dédain, Si j'argumente, j’incarne le déclin. J’suis désaxé mais juste en switch. Futurs parents séparés, moi j’trouve ça kitsch. Pour élever un être humain, Faut être mature, malgré l’âme de gamin. J’me sens pas prêt et c’est comme ça, Faudrait déjà que j’m’occupe bien d’moi. Laisse-moi push toute la nuit Une fraction perpétuelle, un run de survie Laisse-moi push toute la nuit Profiter de la ride, éclipser les ennuis Laisse-moi push toute la nuit Une fraction perpétuelle, un run de survie Laisse-moi push toute la nuit Profiter de la ride, éclipser les ennuis Laisse-moi push toute la nuit Une fraction perpétuelle, un run de survie Laisse-moi push toute la nuit Profiter de la ride, éclipser les ennuis Laisse-moi push Laisse-moi push Laisse-moi push Push
7.
Séville 03:57
Parfois les étendues semblent obsidiennes Nos galaxies d'espoirs paraissent lointaines Les clichés s'accrochent et persistent J'essaye de ne pas rester défaitiste Les mauvaises langues parlent de mon accent S'il n'est pas d'ici, j'suis pas à ma place Malgré les sacrifices, les investissements Malgré les enseignements et le temps qui passe Y'a toujours cette prison de stéréotypes Bien scellée par les blagues les plus cheap L'identité n'est pas un monolithe Elle est riche de ses formes hétéroclites Territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville Un territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville Il y a ceux qui subissent les regards morcelés Qui tranchent les êtres tels des morceaux de verre J'observe ces scènes du haut d'mon belvédère Pour prendre mon envol et perdre les préjugés Laisser la route alléger la frustration Le chemin importe plus que la destination On ne sait pas toujours d'où l'on vient mais on sait où l'on va Faire craquer le son à fond dans la gova J'suis devenu un inconnu pour ceux que j'ai quittés J'veux pas rester l'étranger, j'veux les intégrer On peut me jeter la pierre, je l'apporterai à mon édifice Ils ne doivent pas être ceux qui nous définissent Territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville Un territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville Secouer le monde à deux mains Le rendrait-il plus humain? Je prendrais le monde à deux mains Si je pouvais le rendre plus humain Secouer le monde à deux mains Le rendrait-il plus humain? Je prendrais le monde à deux mains Si je pouvais le rendre plus humain Secouer le monde à deux mains Le rendrait-il plus humain? Je prendrais le monde à deux mains Si je pouvais le rendre plus humain Territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville Un territoire mutilé de frontières Le ciel ruisselle à travers l'ormille J'parle la langue de Molière Avec le sang couleur Séville
8.
Nuit noire 03:59
Flirter avec la nuit noire Les idées bien éteintes Pour fuir les cauchemars Ou les rêves en demi-teintes Je chute comme le Niagara Essayer de semer l’oublie S’abriter sous la pluie Et sentir une présence glisser entre les doigts S’enivrer pour quitter la sphère Ne pas oublier de vivre Même quand le goût est amer Ou que mon souffle est de givre Ou que mon souffle est de givre J’esquive le temps et ses effets néfastes Qui tente de voler les réminiscence Pour s’envoler dans l’indolence D’une ombre si vaste Morphée s’est enfuit dans la brume Et moi je me suis égaré. J’ai tenté de le retrouver Le vent l’a emporté comme une plume Alors je pense à mes parents Mon frère, mes sœurs, sont-ils fiers? Suis-je devenu une chimère Ou un songe décadent? Mon cerveau m’agresse de questions Se rappeler deviendra-t-il indolore? Les journées resteront-elles unicolores? Je pourrais transgresser la raison Mes pas frappent le pavé Je marche seul et observe des astres J’ai même tenté de leur parler Mais c’était un désastre J’ai observé mes murmures s’éloigner Comme une bouteille à la mer qui n’arrivera jamais Adresser des promesses immortelles Affronter le matin plein d’espoir Mais quand revient le soir J’suis seul dans mon lit Je gèle, je gèle Je m’imagine sous la chaleur du soleil Je vis l’insomnie en plein sommeil Ma confiance s’est éclipsée Je pose mes inquiétudes sur le papier Son ossature, je la sature, je la rature Je vois l'union glisser dans la rupture Je vois l'union glisser dans la rupture Je vois l'union glisser dans la rupture Flirter avec la nuit noire Les idées bien éteintes Pour fuir les cauchemars Ou les rêves en demi-teintes Je chute comme le Niagara Et dans son ossature Je vois l’union glisser dans la rupture Je vois l’union glisser dans la rupture Je vois l’union glisser dans la rupture Je vois l’union glisser dans la rupture Je vois l’union glisser dans la rupture Je vois l’union glisser dans la rupture

credits

released August 25, 2023

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Squerl Noir Québec City, Québec

Créateur musical hétéroclite, Squerl Noir tisse les mots à l'hybridité de ses sonorités. Guitares planantes, synthés brillants, mélodies entêtantes avivent ses textes entre la délicatesse de la chanson française et la percussion du rap.

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